Bibliothèque de la Fondation TICTAC

Bonjour à tous,

La bibliothèque de la Fondation vient de s’enrichir d’un nouveau livre « Le combat de l’amour » de Claudine MARICHAL.

Claudine a d’emblée adhéré à notre cause et a accepté de rétrocéder 50% du prix de vente à la Fondation.

Il s’agit de son premier essai sur lequel elle a travaillé durant une dizaine d’années recherchant et puisant dans de nombreuses sources la matière qui lui a permis de construire ce livre.

Ce livre est un chemin de sagesse qui permet de trouver les origines de nos peurs, d’apprendre à les dépasser, à nous en protéger et à écouter la voie de notre âme.  L’auteur tente d’apporter des réponses à ces questions en partageant son expérience d’épanouissement personnel.

Il est en vente 18 euros.  Il est à commander à la fondation (mail : tictaczen@hotmail.com)

Nous avions déjà dans notre bibliothèque deux livres :

• Le premier « Les enfants talibés » de Ange-Sabine BAMBARA qui a recueilli les témoignages des enfants.  Il est en vente 12 euros

• Le second « Ubuntu » de Moon pour le texte, des enfants du monde pour les illustrations et de Tom FRANCESCHINI pour la mise en page.

Notre société est axée sur l’individu au détriment du vivre ensemble.
Dire aux jeunes qu’ils sont le changement qu’ils voudraient voir dans le monde est en partie ce que met en avant l’histoire
« UBUNTU « .
Ce mot est issu d’un dialecte africain, le bantou du Cameroun, qui veut dire
« je suis ce que je suis, grâce à ce que nous sommes tous  »

« Quelqu’un d’ubuntu est ouvert et disponible pour les autres » car il a conscience « d’appartenir à quelque chose de plus grand ».

Ce livre est vendu 10€ .

Nous proposons également à la vente un CD de notre filleul Saïdou NIKIEMA

Saïdou Nikiema se fait appeler Niksaïd.
C’est son nom d’artiste –musicien.
Né le 09 octobre 1993 à Pouytenga, il est issu d’une famille polygame de treize enfants.
Saïdou a perdu la vue à l’âge de quatre(4) ans après avoir été atteint de la rougeole. Orphelin de père et de mère, il va intégrer en 2001, l’école des jeunes aveugles(EJA) de l’association Burkinabé pour la promotion des aveugles et malvoyants(ABPAM) à Ouagadougou grâce au parrainage d’un couple belge.
Brillant élève, il obtient en 2007 son certificat d’étude primaire(CEP) et décroche du même coup son entrée en sixième. Il poursuit avec les études secondaires toujours dans la capitale et réussit son brevet d’étude du premier cycle(BEPC) en 2012 au complexe scolaire saint-Pierre de Kouka.
C’est en candidat libre qu’il conquit avec brillance malgré sa situation dit de « handicap », son premier diplôme universitaire, le Baccalauréat Série(A4) en 2018 alors qu’il servait déjà depuis 2014 dans la fonction publique suite à un concours portant sur les nouvelles mesures spéciales à l’intention des personnes en situation de handicap.
Mais ce que bon nombre de personnes ignorent de Saïdou, c’est ce qui sommeille en lui, un potentiel artistique autre que la fibre intellectuelle. Depuis tout petit, il aimait interpréter les chansons d’artistes nationaux. Des célèbres artistes de l’époque à l’image de feu Black So Man, Ali Verithey, Floby ou encore Yoni et bien d’autres artistes étrangers, Tiken Jah Fakoly, Grand Corps Malade … l’ont largement inspiré.
2007 sonne pour notre jeune passionné de musique comme un saut de tremplin dans un concours, initié par le groupe Génération Partage.
Saïdou est retenu et saisit l’occasion pour renforcer ses capacités artistiques en technique vocale sous le coaching de plusieurs professionnels dont monsieur Aloïs Nikiema.
Toujours en situation de « handicap » visuel, Niksaïd n’abdique devant rien. Il se construit de fil en aiguille un mental d’acier face aux stéréotypes et finit par convaincre plus d’un par sa foi de vivre décemment.
Aujourd’hui, agent de bureau à la circonscription de base(CEB) Ouaga1, Saïdou Nikiema est marié et père de deux enfants dont un de son sang. Repoussant son « handicap », il conduit sa vie en conciliant boulot et musique. Il fait dans la chanson urbaine sur fond traditionnel et aussi du slam.
C’est donc avec sérieux qu’il aborde le quatrième art en économisant un peu de sous et au soutien de bonnes volontés pour réaliser un album de six titres.  Et un second avec 4 titres.

Chaque CD est vendu 5 euros intégralement reversés à l’artiste lui permettant ainsi de réaliser son rêve d’une part et de donner l’envie à d’autres dans sa situation de se lancer dans une carrière artistique d’autre part.

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